jeudi 29 mai 2014

Vienne!


                                        


Salut à tous!
Aujourd'hui, pas de 'gurine, de nanard ou de promesse de damnation éternelle, non, bien pire: des photos de voyage! AAAAAAARK!!!!
Rassurez-vous, je ne compte pas faire de ce blog un amas de comptes-rendus touristiques, 'manquerait plus que ça! Ce serait de toute façon bien ardu, étant donné que ce n'est pas tous les jours que la plante en peau s'extirpe de sa jungle natale pour gagner les terres civilisées. Vous saurez donc souffrir une toute petite entorse au nindo de la caverne. ^^

C'est donc ainsi qu'après avoir passé plus de vingt ans à râler contre les touristes qui avancent à deux à l'heure en bloc compact dans les tunnels du métro parisien (pour le plus grand PLAISIR des locaux qui essaient juste d'arriver au boulot dans les temps), que je me suis retrouvé moi même à déambuler béatement dans les rues, un appareil photo en main et le nez dans les nuages. J'ai néanmoins réussi à éviter le short, les sandalettes et le t-shirt "I love Vienna", parce que bon, c'est important de conserver un minimum d'amour propre.

Pour commencer, il faut que je vous touche deux mots du trajet en coucou: L'avion, c'est cher, c'est long et c'est chiant (au moins comme ça, vous pourrez pas dire que vous n'êtes pas prévenus). Ajoutez à cette fatalité un couple de petits vieux pour voisins qui décide de bourriner sur la climatisation pour éviter à bobonne d'avoir à se relever une deuxième fois pour reprendre un verre d'eau, et vous obtenez une ambiance de voyage à peine moins pourrav' qu'un trajet en car en compagnie de supporters du PSG.
M'enfin, je prends sur moi, me contorsionne pour trouver une illusion de confort dans mon siège de classe économique, et entame un nouveau roman de SF (qui sera d'ailleurs sans doute l'objet de mon prochain article "lu et approuvé"). A peine la première page tournée, une hôtesse de l'air qui traîne un chariot comme d'autres se trimbalent la syphilis (avec peine, donc) s'arrête à mon niveau et me tient à peu près le discours suivant:
"Schluden gluck glücken ab gluck?"
Devant ma mine déconfite de non-initié, elle me propose le même sachet de noix séchées et de cacahuètes, cette fois-ci en anglais.
J'avais envie de lui répondre un truc du style "Meuf, je te rappelle qu'on est dans une carlingue à des centaines de mètres du sol, et que la seule chose qui nous maintient à cette altitude est le fait qu'on aille à toute vitesse, ce qui n'est pas forcément super rassurant en soi. Alors, à moins que tes cacahuètes soient bourrées de valium et qu'on puisse les accompagner d'une bonne bière, non merci mais ça ira."
Et puis je me suis imaginé à sa place, à proposer des gâteaux secs à tous les petits vieux en état de déshydratation avancée du vol juste pour faire damer ses mouflets, et je me suis contenté de répondre "Non merci, ça ira". Mes très sympathiques voisins ont pris deux paquets chacun, du coup ils ont eu encore plus soif, et ils ont encore monté la climatisation d'un cran (ce qui n'a pas vraiment de lien logique avec la soif, je vous l'accorde).
Lorsqu'enfin je posais un pied sur le sol de Autrichien, j'étais à moitié congelé sous un soleil de plomb.

Je retrouve ensuite ma dulcinée, habituée des lieux, qui m'introduit aux subtilités des transports en commun locaux. J'ai été un peu surpris en m’apercevant que les portails des stations de métro et RER étaient tous ouverts, béants, sans discrimination. Pour tout vous avouer, au début, j'ai simplement cru qu'ils étaient cassés. >< Imaginez mon désarroi lorsque ma chère et tendre m'expliqua que mis à part quelques contrôles des titres de transport, la bonne marche de ces services ne sont basés que sur la bonne volonté et l'honnêteté de ses usagers... Sérieusement? Un service public qui fait confiance aux gens? Non mais la blague! La phase! Science-fiction, moi j'dis!... Et bah non, même pas.

Bref. Je passe en coup de vent vers mon point de chute pour y lourder mon sac, avant de repartir aussitôt à la conquête des rues.

Je n'ai que survolé le centre-ville; il faut bien admettre que les appartements de Sisi l'impératrice, les mecs déguisés en Mozart qui t’inondent de prospectus et les boutiques Zara n'étaient pas dans les incontournables de ma checklist. 









Par contre j'ai visité une fac. LA fac, à vrai dire. Une bâtisse tellement énorme et solennelle qu'en y pénétrant, tu t'attends à être accueilli par un fantôme sans tête et la version Spätzle de Dumbledore. Bibliothèque tirée d'un roman de Jules Verne, couloirs pavés d'un marbre si poli que tu te demandes si t'as pas loupé le stand de patins à l'entrée... Bordel, on est loin de Paris 3, les mecs; et ça se sent. Mention spéciale à la cour intérieure de bâtiment, bordée de bustes de personnages prestigieux d'hier et d'aujourd'hui.







Schrödinger a posé son graff' ici. Big up.
Une bière pas chère, pas dégueu', et servie avec le sourire.
Alors que sous la canicule, ma dame et moi profitons d'une pinte de blonde salvatrice (et pas chère sans être de la pisse! C'est donc encore permis par toutes les lois de la physiques, mes amis parigots), cette dernière me conseille le Quartier des Musées. Au programme? Art moderne (j'ai bien écrit: MODERNE. Les fans d'Antoine Daniel qui se contentent de caqueter son discours obscurantiste pré-chié à l'encontre du contemporain peuvent à présent lancer une recherche google et constater la nuance); puis histoire naturelle.

                                                                                                                                                                                                                          



Bon, il faut bien admettre que ma visite au Mumok (le musée d'art moderne, donc) m'a laissé un peu dubitatif. La plupart des salles n'étaient  pas accessibles au public pour cause de travaux, et je n'ai pas trouvé les thématiques proposées entre les œuvres très évidentes. La disposition  n'y était pas non plus transcendante. Je suis tout de même heureux d'y avoir croisé quelques Picassos, Brancusis et autres Magrittes. =D 


A la sortie de l'expo, nous avons été surpris par la pluie avec la violence d'une béquille dans la gueule, alors nous avons décidé d’enchaîner tout de suite sur le muséum d'histoire naturelle. 
Aaaaaah, le muséum d'histoire naturelle!...  ='D Je me rappelle encore étant chiard, lorsque mon grand père me traînait à celui de Paris. J'avais toujours été emporté avec la même stupeur par le silence contemplatif de ses immenses salles à la solennité poussiéreuse. C'en était à se croire dans une aventure d'Adèle Blanc-Sec! Et puis... Il y avait le brachiosaure. *o* Sans doute encore mon sauropode préféré! 
Bref, c'est avec l'euphorie d'un môme de huit ans que je retrouvais cette ambiance hors du temps et de ses limites; et je dois dire que j'ai été servi! Mention spéciale à la collection HALLUCINANTE de minéraux de l'établissement, mais aussi à celle des trilobites (tout de même assez sérieuse).

Une sacrée putain de collection de cailloux.

La Venus de Willendorf, toujours à glander contre le radiateur...

Tout un tas de trilobites.

Une reconstitution du Permien, une époque qui a précédé celle des dinosaures.
Non, le dimétrodon n'était pas un dinosaure.
J'ai pas noté le nom de ce cératopsien. Si jamais
quelqu'un s'y connait un peu en dinos', je serais ravi d'être éclairé ^^
Un fossile d’allosaure. On peut voir dans le fond au centre celui, bien plus célèbre, d'un
itchyosaure.
Ptéranodon
Tricératops et T-Rex
Le mégathérium, un paresseux de la taille d'un ours qui a côtoyé les premiers hommes.
Tigre à dents de sabre.
Ils avaient bien entendu leur propre collection d'animaux empaillés...
Un peu glaucos', mais fascinant ^^


Toutes mes excuses par avance pour les reflets dégueux sur les vitrines. Ça vous permet d'au moins imaginer un peu l'architecture des lieux. ^^'
Nous sommes rentrés sur les rotules, mais satisfaits d'avoir rempli nos objectifs de la journée!

Pour finir, j'ai terminé d'user mes godasses sur les rives du Danube. L'une des ses branches en particulier, celle qui longe le centre-ville, est parsemée de magnifiques tags qui valent (pour la plupart) vraiment le coup d’œil.










C'est sur ce dernier flot de photographies que je pose ma plume. Cet article est déjà vachement long. ^^
On se revoit bientôt pour la fin de la Cloche Hurlante, et pour un autre projet!

Bis Bald!



mardi 20 mai 2014

WIP: Cloche Hurlante!

Salut à tous!
Je bouge quelques temps à l'étranger, mais avant de partir, je tenais à vous montrer les premières ébauches d'un nouveau venu dans mon armée skav', et pas n'importe lequel! Si avec ça, on est pas parés pour aller piller une châtellerie ou deux dans les royaumes humains, je sais plus ce qu'il vous faut! Bon, bien sûr, 'va falloir attendre que ce soit fini ^^




Je suis un peu avar en blablatage ces derniers temps, profitez-en! :p La Plante en Peau reviendra bientôt avec tous ses points de vie au maximum, bourrée de chlorophylle, de houblon et et malepierre, avec tout plein de nouveaux projets dans sa besace!

30/05/14: Je rajoute en vitesse deux photos pour vous tenir au courant de l'avancée du boulot depuis le 20 mai; parce que cet article est vraiment trop radin. J'ai terminé la structure principale et j'en finis bientôt avec les roues, mais il me reste deux trois essais à faire avant que je sois sûr de mon coup ^^ Je vous tiens au jus! 



dimanche 11 mai 2014

Je ne fais que passer.

Salut à tous!
Voici quelques captures d'un nouveau projet sur lequel j'ai bossé toute la fin de la semaine (mon week-end a d'ailleurs été en partie englouti ='D). Ça s'appelle "Paluche", ça pèse à peine 30 secondes, et ça devrait être bientôt dispo' sur le net. Je ferai tourner la vidéo ici en temps et en heure, bien évidemment!
Niveau fig', par contre, ça va pas fort les copains. Et mes pinceaux prennent un peu la poussière... Je suppose que je m'y remettrai avec ferveur dès que j'aurai retrouvé le mojo pour ça. :) Pour le moment, j'ai d'autres bricoles à traficoter dans ma caverne...








Tchao-tchaaaao.